Taxe foncière : quelles sont les villes qui s’en sortent le mieux ?
Trop souvent négligé, le montant de la taxe foncière représente pourtant un critère non négligeable dans l’argumentaire de vente d’un agent immobilier au vu des nombreuses disparités existantes selon les villes. Quelles sont celles où elles pèsent le plus lourd ? Quel est son impact sur la rentabilité locative ?
Une grande disparité selon les villes
En matière de taxe foncière, toutes les villes ne sont pas logées à la même enseigne, loin de là. Parmi les mieux loties, avec 11,6 €/m2, 12,6 €/m2 et 12,9 €/m2, Lyon, Strasbourg et Paris enregistrent les taxes foncières les moins lourdes au m2. A l’opposé, Montpellier, Bordeaux et Toulouse sont les villes les plus impactées avec plus de 17 €/m2.
Une taxe foncière plus chère pour les petites surfaces
A noter que quelle que soit la ville, en moyenne la taxe foncière rapportée au m2 est plus élevée de 36 % pour les studios, dont le montant avoisine les 18,2 €/m2, que pour les grands logements, T4 et plus, avec 13,4 €/m2. « Cette inégalité s’explique d’une part par le fait que le calcul de la taxe foncière se fait par tranche de surface. Ainsi, les 20 premiers mètres carrés d’un bien sont toujours les plus chers, et la surface supplémentaire bénéficie d’une taxation allégée.
Rentabilité locative : une répercussion inégale
La taxe foncière concerne la quasi-totalité des 58 % de ménages propriétaires chaque année et impacte plus ou moins lourdement leurs finances et la rentabilité de leur investissement locatif. En termes de rendement locatif, il existe une forte inégalité au niveau des villes.
« Au moment de réaliser un investissement locatif, les Français s’appuient en général sur des indicateurs comme le taux et le nombre d’années de crédit ou encore le montant du loyer moyen à venir. Ils oublient souvent la part de la taxe foncière dans leur calcul, il sera pourtant important à mesurer au regard de ses répercussions sur la rentabilité locative !